Elle sont fétiches. On les aime. On les chérit. Il dur d'expliquer cet attachement parfois, mais certains ont leurs propres explications. Ce que la jeune femme préféré, c'était avant tout la simplicité. Un simple poignard aurait à vrai dire, pu faire l'affaire, mais elle avait un véritable attachement sentimentale pour cette. Ce revolver, un 9mm, à la fois de noir et d'argent, était un véritable petit bijou. Un héritage, qui bien que vieux était tout aussi efficace que n'importe qu'elle arme récente.

La simplicité est une chose essentielle. On a tous besoin d'une forme de simplicité, qu'elle soit importante ou même infime. Abigail, elle-même est très simple. Sa mère lui a souvent reproche de n’avoir été plus féminine. De ne pas avoir essayé d'être une vraie femme et d'être un peu moins garçon manqué. Pourtant, le plus dur pour elle, est de vivre dans un corps qui attire les regards. Un corps, qui c'est imposé à elle comme une fatalité. Jolie, blonde aux d'un azur surprenant, son physique est presque un cliché. Un fardeau. Abigail, elle ne l'aime pas ce corps, il lui déplaît. En réalité, elle n'a jamais appris à l'aimer. Aujourd'hui, tout est encore plus dur. Plus encore que ses propres difficultés pour passer outre ce corps dans lequel elle se sent gauche, c'est finalement le regard des autres qui détermine tout. Elle n'aime pas vraiment les artifices, tout est sobre avec elle. Rare sont les fois où on peut la croiser vêtue d'une robe encombrante. Elle préfère se cantonner aux pantalons et autres uniformes. Ils sont comme une forme de protection, contre ce corps d'une finesse exceptionnelle, accompagnés de formes sensuelles, qu'elle cherche à cacher de façon plus ou moins maladroite. Le plus reste encore de s'imposer en belle femme, dans un métier que l'on croirait pour les hommes.